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un nouveau partenariat pour des rponses plus locales


Tous les boucliers en mesure de limiter les effets dévastateurs de la crise économico-sociale annoncée pour la rentrée sont utilisés par le gouvernement. C’est dans ce contexte de risque d’une forte hausse du chômage à l’automne - qui pénaliserait encore davantage les personnes éloignées de l’emploi - que Pôle emploi et Alliance villes emploi (AVE) ont renouvelé leur partenariat le 16 juillet. Pour ce faire, Jean Basse?res, directeur général de Pôle emploi, et Yohan David, vice-président d’AVE et directeur de la maison de l’emploi de Bordeaux, représentant Nathalie Delattre, présidente d’AVE, ont signé une convention cadre au Sénat. 

Ce protocole décliné en quatre articles (lire ci-dessous) a pour objet de "promouvoir un cadre conventionnel visant a? renforcer la collaboration entre Pôle emploi et les membres de l’Alliance villes emploi, quand il s’avère pertinent pour permettre la synergie des interventions de chacun des acteurs dans le cadre de la territorialisation des politiques de l’emploi", indique le document que Localtis s’est procuré.

Poser un cadre de référence

Il ne s’agit pas d’une première pour ces deux acteurs de l’emploi qui avaient déjà par le passé engagé des partenariats, mais "depuis 2014, il n’y avait plus de convention", rappelle Lucie Becdelièvre, déléguée générale d’AVE. Retardée à plusieurs reprises depuis fin 2019 du faits des récents événements (grèves de décembre, puis crise sanitaire), cette signature arrive à point nommé pour officialiser "une dynamique partenariale nationale" et poser un cadre de référence aux déclinaisons locales des échanges entre Pôle emploi et les diverses structures représentée par AVE qui se présente comme une association de collectivités territoriales, d’établissements publics a? coopération intercommunale (EPCI), de réseau des maisons de l’emploi et des plans locaux pluriannuels pour l’insertion et l’emploi (Plie). Tout l’intérêt de cette officialisation pour les collectivités locales est de pouvoir signer à leur tour des conventions locales. Ce qui n’était possible qu’une fois la convention nationale validée.

Reconnaissance mutuelle

Ainsi, ce deal vise à "valoriser toutes les initiatives conjointes et capitaliser sur les bonnes pratiques de collaborations fructueuses entre AVE et Pôle emploi pour permettre aux territoires de s’en inspirer", résume Lucie Becdelièvre. "Le fait d’agir dans un cadre partenarial légitime de travailler ensemble pour notamment déployer les dispositifs et voir comment avancer sur des sujets tels la mobilité, le numérique, l’évolution professionnelle." Cette convention valide aussi le fait que les deux organismes ne fonctionnent pas dans une logique de concurrence ni de velléité d’absorption, mais de complémentarité d’actions. "AVE dispose de la capacité à faire un travail de dentelle sur les territoires", précise la déléguée générale. "Une posture de reconnaissance de l’existence et de légitimité de l’un et de l’autre d’autant plus indispensable au regard de la situation qui se profile pour la rentrée", convient Lucie Becdelièvre.

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Kelle Repass

Update: 2024-08-28